Les marchands de l’avenue Cheikh Anta DIOP sont pressés de voir l’université ouvrir ses portes.
Si les vacances sont un moment de repos bien mérité pour étudiants et professeurs, les marchands de l’avenue Cheikh Anta DIOP eux sont pressés de les voir finir. En effet ce n’est pas la bonne affaire en cette période de vacance, leur chiffre d’affaire a considérablement baissé.
Ils sont vendeurs de chaussures, sacs, accessoires pour portable etc.…, leur commerce ne marche pas fort en ce moment car leurs fidèles clients, les étudiants de l’ucad sont en vacances. Du cout ils voient chiffres d’affaire très en baisse. En cette matinée du jeudi 24 septembre 2009, nous les avons trouvés sous les arbres guettant désespérément l’arrivée d’un potentiel client. D’autre las d’attendre profitent de la fraicheur de l’ombre des arbres pour dormir tranquillement. Ce n’est vraiment pas la bonne affaire. Ibrahima N’DIAYE environ 20 ans, short et t-shirt noir avec casquette, vendeur de sac dit trouver les vacances trop longues « en ce moment rien ne marchent, les gens passent, regardent, ils marchandent même des fois, mais ils n’achètent pas » se désole t il. Selon lui il n’y a que le retour des étudiants qui puisse faire aller les choses « avec les étudiants on se plaint vraiment pas car on arrive à vendre un peu mais pendent les vacances on reste des jours sans vendre un seul article ». Un peu plus loin un marchand de chaussure qui à préféré garder l’anonymat se désole lui aussi de la situation « on est vraiment pressé de voir les étudiants revenir car eux au moins viennent acheter ». Ce qu’il préfère le plus c’est quand les étudiants perçoivent leurs bourses « quand les étudiants perçoivent leurs bourses c’est vraiment la bonne affaire, ils viennent acheter car ils ont besoins d’articles et les marchés sont un peu loin.»
Ces marchands de l’avenue Cheikh Anta DIOP souhaitent vivement que l’université reprenne ses activités pour qu’ils puissent enfin voir le bout du tunnel. Ils disent par ailleurs êtres bien à cette place de l’avenue et que seules les grèves les dérangent car ils sont obligés de s’enfuir et de laisser leurs marchandise sans protection.
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