mardi 15 septembre 2009

Quand les agrésseurs prétendent etres nos maris ou nos copains

L'insécurité à Dakar est un secret de polichinelle. En effet chaque jour qui passe l'agression prend de l'ampleur dans la capitale du Sénégal, des hommes de gré ou de force dépossèdent les honnêtes gens de leurs biens et ceci sous l'oeil impuissant des populations. Mais depuis quelques temps ces brigands ont changé de méthode lorsque leur victime est une femme. Et ils n'ont trouvé rien de mieux que de prétendent être un mari ou un petit copain. J'en ai moi même fait les frais ce matin du Vendredi 28 Aout 2009.


Il était déjà 9h quand je quittait ma maison à la sicap amitiè 3 pour aller à l'UCAD afin de percevoir ma bourse. le ciel avait ouvert ses vannes et il pleuvait depuis plus de 3h. J'arrivais à un arrêt car non loin de chez moi à l'avenue Bourguiba. Les lieux étaient déserts seuls les voitures passaient de temps à autre, et moi sous mon parapluie j'attendais le bus numéro 24 des "tatas". C'est en ce moment qu'un homme traversa la route et vint se mettre à coté de moi. Il était habillé tout en noir; short jeans déchiré aux genoux, tshirt manches longues plus casquette avec sac sportif au dos.Il me salua et je répondu à son salut et il me dit tout de go "namenala" ( j'ai ta nostalgie en wolof), étonnée, je le dévisagea et lui demanda s'il me connaissait; il me répondit que oui qu'il me voyait souvent attendre le bus au même endroit et il se mis à me regardait d'une manière si étrange et ses yeux s'attardaient sur la poche de mon pantalon ou j'avais mis mon portable. Une peur bleue s'emparait de moi quand il me dit: "je suis étudiant à l'UCAD"continua il me dit "noboma"( Ne m'aime tu pas) je lui dit qu'il était très tôt et que je n'avait aucune envie de parler à un inconnu; (et ce bus qui n'arrivait pas) je regardais autour de moi,personne et ce monsieur continuait d'avancer prétextant qu'il y avait quelque chose sur ma bouche ( c'était le gloss que j'avais mise). Aussitôt il saisit ma main ce fut très douloureux et j'essayai tant bien que mal de me dégager de son emprise mais il était beaucoup plus fort que moi alors je me mis a le supplier de me laisser quand il s'arrêta net et se retourna comme s'il évitait que quelqu'un le voit je me retournais au même moi et vis une voiture garée juste derrière nous ( sauvée par le gong me dis je) je couru derrière le monsieur il lui demanda de m'aider avec ce type qui n'arrêtait pas deme harceler.Tenez vous bien monsieur à eu l'audace de me suivre et de dire à mon sauveteur " M ne vous mêlez pas de ça c'est ma femme on c'est disputé", j'étais tellement indignée que je restai bouche bée puis revenant à moi je dit au monsieur que c'est totalement faux et que je n'avait jamais vu cet homme de ma vie. Mais lui continuait d'insister disant que c'était une querelle entre mari et femme. Non mais vous imaginez comment ose t il? Heureusement pour moi que le monsieur avait bien compris et il le .somma de me laisser tranquille et de partir et ce vaurien insistait encore cette fois j'étais plus sa femme mais sa copine. C'est quand mon sauveteur a faillit en venir aux mains avec lui que ce type a capitulé et à pour ainsi dire pris ses jambes à son coup.

vous pouvez vous imaginer dans quel état j'étais; j'avais complètement perdu les mots au point qu'il m'étais presque impossible de dire merci à mon bienfaiteur. Je ne pu que bredouillé quelque chose qui vraiment était incompréhensible. Et comme qui dirait médecin après la mort c'est en ce moment qu'arriva le bus. C'était pas trop tot n'est pas?

A mon retour à Thiés je racontais ma mésaventure à ma mère qui me dit qu'elle avait entendu à la radio qu'on disait que les agresseurs prétendent maintenant eêtre les maris ou les copains. Et qu'une femme qui n'avait pas la même chance que moi s'est vue déposséder de tout ses bijoux.

Alors à vous mes tantes, soeur et amis attention à ces hommes mal intentionnés qui pour une raison ou une autre veulent coûte que coûte être nos maris ou nos copains.

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